Devenu un véritable phénomène de société au Japon, les Vocaloid sont encore un peu méconnus en occident, il est assez rare de voir des produits dérivés tels que des figurines ou encore des albums commercialisés dans nos contrées.
C’est donc à nouveau un produit importé directement du Japon que je présente aujourd’hui, une figurine à l’échelle 1/7 de la plus célèbre des Vocaloid, Hatsune Miku dans sa version « HSP » sortie en 2012.
Revue détaillée de cette superbe figurine au design si reconnaissable :
2016 pointe tout juste le bout de son nez que mon modeste projet de « retrogaming room » pourra très bientôt commencer suite à mon déménagement dans ma nouvelle demeure ! L’occasion de faire un petit bilan de l’avancement de la collection l’année passée.
J’ai eu la chance ces derniers mois de pouvoir faire plusieurs acquisitions à forte valeur sentimentale que j’ai hâte de pouvoir vous présenter plus en détail lorsque la game room sera en place et que je pourrai faire de la capture de gameplay.
Donc 2015 — je compte 2014 aussi vu que c’est le premier article de ce type et que j’ai commencé la collection mi-2014 — fut riche en consoles, jeux et surtout en temps passé à se documenter, à trouver les bonnes occasions et à constituer la wishlist. Le focus a clairement été mis sur SEGA pour ce début de collection, mais Nintendo est aussi présent dans ma liste et viendra un peu plus tard.
Respect aux anciens, on commence notre petit tour du plus ancien au plus récent…
C’est maintenant chose faite avec ce modèle collector qui trônera fièrement dans ma salle retro, la Dreamcast Édition Limitée « Regulation #7 ».
Ce modèle exclusivement japonais produit à seulement 2000 exemplaires en 2001 est relativement rare et s’avère de nos jours difficile à trouver, d’autant plus en parfait état de conservation comme c’est le cas ici.
Un peu d’histoire sur cette étrange machine méconnue du grand public :
J’avais annoncé lors d’un billet précédent que je me procurerai d’autres modèles de la série Revoltech de Zone of the Enders et bien que je n’ai toujours pas plus de place pour les exposer, je n’ai pas résisté à en ajouter deux de plus à ma collection, importés directement depuis Japon.
J’ignore si les figurines sont exactement à l’échelle des modèles ingame les uns par rapport aux autres mais on est sur la même série donc toujours sur du 15 cm de haut environ — bon sauf Vic Viper mais c’est un peu particulier vu qu’il peut se transformer…
Tout joueur ayant possédé une Sega Dreamcast garde en mémoire cette console géniale que tout le monde affectionnait mais qui malheureusement marqua le chant du cygne de SEGA dans le monde du hardware.
Relancer cette console vous replonge dans les jeux d’arcade des années 1998-2002, mais encore faut-il que la machine fonctionne encore, car les Dreamcast vieillissent assez mal. Outre le jaunissement important du plastique selon les modèles et la conception des manettes qui fait qu’elle accumulent la saleté, il y a des soucis plus graves qui peuvent apparaître comme l’obsolescence de l’accumulateur de tension garant de la mémoire du BIOS, voire des redémarrages intempestifs de la machine au bout d’un certain temps de jeu.
J’ai ressorti ma vieille console PAL du carton et j’ai vite compris qu’il y allait y avoir pas mal de boulot.
Voici les étapes que nous allons suivre pour remettre la console en état :
Nettoyage interne et externe avec démontage intégral.
Décrassage du ventilateur et décapage du contacteur interne de l’alimentation.
Mod pour remplacer l’accumulateur fixe par une batterie amovible 2032.
Mod pour remplacer le ventilateur d’origine par un ventilateur Noctua très silencieux
Calibration du lecteur GD pour combler sa fatigue éventuelle.
Changement de la pâte thermique supérieure et inférieure sur la carte mère pour limiter la chauffe.
Avec tout ça, votre Dreamcast oubliera ses 15 ans et retournera en enfance — et vous avec !
Ce jeu sorti sur Sony Playstation 2 en 2006 est passé inaperçu à l’époque car malgré les critiques dithyrambiques à son égard ses ventes furent mauvaises et Clover Studio ferma ses portes après son développement, afin de renaître quelques années plus tard en tant que Platinum Games. De grands noms tels que Hideki Kamiya ou Shinji Mikami ont travaillé sur ce titre qui n’a pas son pareil.
Je me rappelle avoir été complètement transporté à l’époque par cet action-RPG à l’esthétique d’estampe japonaise incroyablement assumée qui au fur et à mesure des parties me rappela de plus en plus la grandeur d’un Zelda: Ocarina of Time, et qui une fois terminé me parut bien plus grand encore.
Le monde d’Ôkami est majestueux, mythologique, plein d’humour et incroyablement attachant ; le tout mis en scène par des artistes de talent auxquels j’ai voulu rendre hommage dans cet article.
Update 27/02/2017: Ajout à l’article de la sublime statue d’Amaterasu par First 4 Figures, incontournable objet de collection pour le fan d’Ôkami que je suis!
La SEGA Saturn reste pour beaucoup dans les mémoires comme étant la console qui a échoué face à la Sony Playstation en 1995, une console avec moins de jeux et moins performante que sa rivale sur la 3D alors naissante.
En ce qui me concerne j’en garde un souvenir tout autre, pour moi la Saturn restera le paradis de la 2D, le temple de l’arcade, là où se trouve le véritable cœur de SEGA. En effet tout en restant beaucoup plus abordable que la Neo-Geo de SNK , c’était un moyen de profiter chez soi des titres qu’on voyait dans les salles d’arcade avec une 2D magnifique et un son révolutionnaire.
Sa place dans ma salle retrogaming était toute trouvée.
Ce Model 2 japonais est en parfait état, ça vaut le coup d’œil !
La SEGA Mega Drive est la troisième console de salon dans mon parcours de joueur, après l’Atari 7800 et la SEGA Master System. Cette machine a une grande place dans mon cœur est elle a donc naturellement sa place dans ma salle retrogaming.
Il y a eu des tas de révisions de la console, avec du matériel de plus ou moins bonne qualité, expliquant pourquoi certains modèles sont plus recherchés — et donc plus cotés — que d’autres…
Lorsque je me remémore mes fins d’après-midi à fouiller dans les bacs des magasins de jeux d’occasion pendant les années 90, je repense à ces préceptes au jargon technique dont j’ignorais la signification mais que j’appliquais scrupuleusement « Seuls les jeux PAL fonctionnent sur ma console » ou « Ma TV supporte le 60 Hertz »: Se retrouver avec un jeu incompatible sur les bras pouvait en effet être très frustrant.
L’import était un monde un peu inconnu que j’imaginais cantonné aux adaptateurs ou autres puces greffées dans les consoles de jeu. Me voilà pourtant aujourd’hui avec une Genesis modèle 1 importée directement des USA et un début de collection de jeux achetés outre-Atlantique.
Alors concrètement, quel intérêt et quelles différences entre nos consoles Européennes (PAL) et les imports USA/Japon (NTSC) ?Comment profiter des machines importées en Europe ?
Après avoir testé tout ça par moi-même, j’ai voulu partager mon expérience.
Si l’on souhaite se mettre au retrogaming sur des consoles de salon, l’un des choix les plus importants à faire dès le départ concerne le moniteur ou la télévision que l’on va utiliser. Plusieurs facteurs entrent en compte:
L’espace dont on dispose pour le matériel
L’exigence que l’on a au niveau de la fidélité du rendu des jeux
La norme d’affichage et la fréquence à laquelle on souhaite jouer
Le budget
De nos jours la norme est aux TVs et moniteurs de PC numériques qui utilisent une connectique HDMI voire DVI, le plus souvent au format 16:9 ; Mais jusqu’à la 6e génération de consoles de jeu les machines étaient prévues pour une utilisation sur des écrans à tube cathodique (CRT) à réception analogique de format 4:3.
Les écrans CRT ne sont plus fabriqués mais il est encore possible d’en trouver d’occasion, ce sont des appareils très volumineux qui ne sont plus adaptés à l’utilisation actuelle des postes de télévision. Par exemple il est impossible de brancher une Playstation 4 ou un tuner TNT-HD sur un écran CRT sans dégrader sévèrement l’image via un adaptateur HDMI/SCART.
Avoir un écran CRT pour le retrogaming est donc à réserver aux passionnés qui ont la place d’avoir une seconde TV dédiée à cette utilisation et qui sont prêts à mettre le prix pour acquérir le matériel d’époque qui se branchera dessus.
Des solutions existent toutefois pour profiter du retrogaming sur des écrans modernes. Le rendu sera plus ou moins éloigné de l’expérience authentique.
Examinons quelques options possibles dans les deux cas de figure.