Devenu un véritable phénomène de société au Japon, les Vocaloid sont encore un peu méconnus en occident, il est assez rare de voir des produits dérivés tels que des figurines ou encore des albums commercialisés dans nos contrées.
C’est donc à nouveau un produit importé directement du Japon que je présente aujourd’hui, une figurine à l’échelle 1/7 de la plus célèbre des Vocaloid, Hatsune Miku dans sa version « HSP » sortie en 2012.
Revue détaillée de cette superbe figurine au design si reconnaissable :
Packaging
Les packagings de Max Factory sont en général très soignés et celui-ci n’échappe pas à la règle, on retrouve le code couleur turquoise et rose de la diva sur un décor très pop de circonstance.
Au dos est imprimé l’artwork qui a servi de modèle pour sculpter la figurine, réalisé par Hiro Kanzaki (かんざきひろ Kanzaki Hiro) aussi connu sous le pseudonyme Hanasoumen-P (鼻そうめんP) voire plus simplement « HSP » — d’où le nom de la figurine « HSP ver. ».
Cet illustrateur de talent qui est surtout connu pour être le designer d’Oreimo est aussi un compositeur de musique électronique transe/progressive sous le pseudonyme Hiroyuki Oda, il compose notamment des morceaux en utilisant certains Vocaloid, et réalise les illustrations associées à ses morceaux. Vous pouvez voir d’autres travaux de cet artiste sur son blog, Facebook, Youtube, Twitter ou Pixiv.
Contenu et accessoires
Le moulage qui sert de protection à la figurine est sacrément bien étudié car presque tout est d’un seul bloc, que rien ne casse lors du transport relève à première vue du miracle…
Le fameux clavier de la diva est indépendant et se fixe à l’aide d’une sangle détachable, il est prévu pour pouvoir être saisi à son extrémité dans la main gauche. Le détail de l’instrument est très soigné.
Mascotte récurrente d’HSP dans un certain nombre de ses illustrations, l’octopus obèse et imperturbable fait ici office d’enceinte (!??) et a même un petit cordon jack qui permet de le relier au clavier.
Le socle estampillé octopus est assez large et a un système astucieux de fixation qui vient sous la chaussure de la figurine, c’est stable et très discret, vraiment bien trouvé.
Le montage est trivial, il suffit d’enlever quelques plastiques de protection et d’attacher le tout comme l’indique la petite notice fournie. La figurine est ensuite prête pour l’exposition.
La figurine
Cette figurine en PVC à l’échelle 1/7 est plus imposante qu’on ne pourrait l’imaginer, elle mesure 20cm de haut et occupe un large espace autour d’elle avec sa chevelure imposante.
Ses couleurs vives et son design SD à mi-chemin entre les figurines classiques et les Nendoroid en fait une pièce d’exposition à part entière qui se démarque des autres dans une vitrine.
Le visage adorable à la peinture très soignée porte la patte reconnaissable d’HSP et donne un air plus chaleureux que d’habitude à la diva, l’effet un peu cartoon est convaincant.
Les progrès qui ont été réalisés ces dernières années sur la complexité et le rendu des cheveux sur les figurines en PVC m’impressionnent toujours, ici ils sont très longs et donnent tout le mouvement à la sculpture, la légère transparence de la matière fait même varier les couleurs en pleine lumière.
Le niveau de détail des extrémités des cheveux ainsi que la finition des fixations font partie des éléments à inspecter lorsqu’on reçoit une figurine comme celle-ci qui a été fortement victime de la contrefaçon. Max Factory a même mis en ligne un guide pour permettre d’identifier plus facilement les faux.
Ce modèle est authentique, on note la finition de l’espèce d’HUD qu’elle a sur sa manche, la qualité des contours, la finesse des effets de broderies anguleuses et les couleurs bien vives de la peinture.
Il n’est pas facile de capturer sur une photo les contrastes de la peinture du visage mais le respect de l’illustration originale est maniaque.
On a peu peur lorsqu’on doit placer le clavier dans la main car il faut forcer un peu mais c’est prévu pour, il faut insister un peu. Avoir fait ça en deux pièces distinctes crée un rendu très réaliste sans défaut de jointure ni peinture approximative.
Il n’y a pas d’emplacement défini pour l’octopus, on peut le placer où on veut dans la limite de la portée du câble jack qui le relie à l’instrument, je suppose qu’avec un peu de créativité on doit pouvoir faire des mises en scènes inédites !
Mais qu’est-ce qu’il regarde l’octopus, au fait ?
Comme dirait l’autre, c’est pour la science, après tout cela fait partie des éléments à vérifier d’après le guide officiel du distributeur pour confondre les contrebandiers. Mélanger petites culottes et poulpes, n’est pas une pente un peu glissante pour cette fin d’article?