La SEGA Mega Drive est la troisième console de salon dans mon parcours de joueur, après l’Atari 7800 et la SEGA Master System. Cette machine a une grande place dans mon cœur est elle a donc naturellement sa place dans ma salle retrogaming.
Il y a eu des tas de révisions de la console, avec du matériel de plus ou moins bonne qualité, expliquant pourquoi certains modèles sont plus recherchés — et donc plus cotés — que d’autres…
Lorsque je me remémore mes fins d’après-midi à fouiller dans les bacs des magasins de jeux d’occasion pendant les années 90, je repense à ces préceptes au jargon technique dont j’ignorais la signification mais que j’appliquais scrupuleusement « Seuls les jeux PAL fonctionnent sur ma console » ou « Ma TV supporte le 60 Hertz »: Se retrouver avec un jeu incompatible sur les bras pouvait en effet être très frustrant.
L’import était un monde un peu inconnu que j’imaginais cantonné aux adaptateurs ou autres puces greffées dans les consoles de jeu. Me voilà pourtant aujourd’hui avec une Genesis modèle 1 importée directement des USA et un début de collection de jeux achetés outre-Atlantique.
Alors concrètement, quel intérêt et quelles différences entre nos consoles Européennes (PAL) et les imports USA/Japon (NTSC) ?Comment profiter des machines importées en Europe ?
Après avoir testé tout ça par moi-même, j’ai voulu partager mon expérience.
Si l’on souhaite se mettre au retrogaming sur des consoles de salon, l’un des choix les plus importants à faire dès le départ concerne le moniteur ou la télévision que l’on va utiliser. Plusieurs facteurs entrent en compte:
L’espace dont on dispose pour le matériel
L’exigence que l’on a au niveau de la fidélité du rendu des jeux
La norme d’affichage et la fréquence à laquelle on souhaite jouer
Le budget
De nos jours la norme est aux TVs et moniteurs de PC numériques qui utilisent une connectique HDMI voire DVI, le plus souvent au format 16:9 ; Mais jusqu’à la 6e génération de consoles de jeu les machines étaient prévues pour une utilisation sur des écrans à tube cathodique (CRT) à réception analogique de format 4:3.
Les écrans CRT ne sont plus fabriqués mais il est encore possible d’en trouver d’occasion, ce sont des appareils très volumineux qui ne sont plus adaptés à l’utilisation actuelle des postes de télévision. Par exemple il est impossible de brancher une Playstation 4 ou un tuner TNT-HD sur un écran CRT sans dégrader sévèrement l’image via un adaptateur HDMI/SCART.
Avoir un écran CRT pour le retrogaming est donc à réserver aux passionnés qui ont la place d’avoir une seconde TV dédiée à cette utilisation et qui sont prêts à mettre le prix pour acquérir le matériel d’époque qui se branchera dessus.
Des solutions existent toutefois pour profiter du retrogaming sur des écrans modernes. Le rendu sera plus ou moins éloigné de l’expérience authentique.
Examinons quelques options possibles dans les deux cas de figure.
J’ai commencé ma petite mission de nécromancie rétro en ressortant ma vieille Mega Drive, si chère à mon cœur. À l’époque je l’avais récupérée d’occasion dans un vieux sac plastique en vrac dans une brocante, accompagnée de quelques titres.
Déjà qu’à l’acquisition elle n’était plus au sommet de sa forme, après des années d’utilisation puis divers squattages de cartons autant dire qu’elle avait pris un sacré coup de vieux.
Même si je prenais toujours soin de mes machines, je n’avais pas spécialement le réflexe de les nettoyer, et en plus elles étaient toujours à l’air libre, près du sol.
Supposons que vous avez des saves de FFVII qui traînent sur votre vieille carte mémoire Playstation, et que vous aimeriez bien y jouer avec la version PS3 ou PSVita du jeu.
Ces machines ne disposant pas d’emplacement pour cartes mémoire, par quelle sorte de magie noire peut-on retrouver nos sauvegardes de 15 ans d’âge sur nos nouvelles machines ?
Ayant pour projet de me faire une petite pièce rétro’ dans ma future demeure, je me suis dit qu’il était temps de faire un peu l’inventaire et de commencer à planifier tout ça.
Pour l’inventaire j’ai opté pour le site VG Collect qui propose une base communautaire et des exports CSV. Je n’ai pas compté les jeux dématérialisés, uniquement les retail.
Et puis j’ai ressorti le bon vieux carton :
J’ai toujours été chiant de vouloir tout garder, c’est le moment de voir si ça aura servi à quelque-chose.
Les premières étapes:
Faire l’inventaire de l’existant sur le site
Voir ce qui fonctionne et restaurer ce qui mérite de l’être